Climat des affaires PME : la France perd encore des points

Selon un classement établi par la Banque mondiale sur le climat des affaires, la France perd quatre places de compétitivité et recule en 38ème position.

Le climat des affaires est un des éléments permettant de déterminer la compétitivité des entreprises : il mesure les conditions dans lesquelles ces dernières ont, par exemple, accès à l’électricité et au crédit. Il permet aussi d’évaluer l’environnement fiscal dans lequel elles évoluent, ainsi que le cadre réglementaire et juridique de la création d’entreprise.
Aux yeux de la Banque mondiale qui dresse chaque année un classement du climat des affaires au niveau de 189 pays et de leurs PME, la réunion de tous ces paramètres ne permet pas à la France de décrocher une bonne note : pire elle recule même de quatre places dans le classement 2014 (38ème). Un palmarès dominé par Singapour, Hong Kong, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et le Danemark, le même quinté que l’année dernière.

Le recul de la France creuse encore l’écart avec des pays européens comme l’Allemagne (21ème) et même le Portugal (31ème) qui fait pourtant l’objet d’un remède de cheval administrée par la Fonds Monétaire International (FMI). Selon la Banque Mondiale, la France se distingue par son efficacité dans le règlement des contentieux commerciaux mais pèche par la lenteur des délivrances des permis de construire et la lourdeur des procédures d’enregistrement des propriétés immobilières.

L’année dernière, le classement « Doing Business » fut très contesté par la Chine, mécontente d’être reléguée en 91ème position. Les rapports devraient à nouveau se tendre avec la Banque Mondiale qui l’a classée 96ème dans sa dernière édition.

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