La prime dividendes n’est pas morte

Promise à une mort certaine par le gouvernement socialiste dès 2012, la prime dividendes, instauré un an auparavant par François Fillon, a finalement été maintenue cette année.

Elle rapporte peu, 420 euros en moyenne, mais elle a le mérite de compenser la perte des heures supplémentaires imposée aux salariés français en 2012.

La fameuse « prime dividendes », qui fit couler beaucoup d’encre lors de son instauration en 2011, a été maintenue en 2013, malgré l’intention qu’avait affiché le gouvernement socialiste de la supprimer dès son arrivée au pouvoir.

Prime négociée dans les entreprises

Le montant de cette enveloppe, négocié au sein des entreprises de plus de 50 salariés, doit redistribuer une part des bénéfices réalisés sur deux années, d’où son appellation. En réalité, elle reflète bien peu cette réalité comptable : les salariés de Renault vont recevoir 100 euros cette année, ceux de Casino 130 euros et ceux de Saint-Gobain 150 euros.

Dès 2011, les socialistes, alors dans l’opposition, avaient assimilé cette mesure à de la poudre aux yeux,  le porte-parole à l’Assemblée allant jusqu’à la qualifier  de «prime fantôme» et d’«aumône très aléatoire» considéré, qui plus est, comme un frein potentiel à une hausse des salaires.

Deux ans plus tard, la prime Sarkozy est toujours en place. Il faut dire que sa suppression aurait pu faire désordre, alors que la défiscalisation des heures supplémentaires a été maintenue dans les seules entreprises de moins de 20 salariés.

Ss jours restent malgré tout comptés : les services du Ministère du Travail, ont indiqué aujourd’hui que le sort de cette prime serait suspendue au contenu « la prochaine réforme globale de la participation financière et de l’épargne salariale ».

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