Prestations des banques sur internet, les tarifs seront encore plus bas cette année

Les prestations sont les mêmes, mais les prix pratiqués les cyberbanques sont largement inférieurs à ceux appliqués par les banques classiques. Ces tarifs descendront encore plus bas cette année. Les détails.

Les banques en ligne défient la concurrence

Une enquête conduite par CLVC, une association pour la défense des consommateurs en collaboration avec le magazine Mieux Vivre son argent dresse un comparatif des coûts des prestations des banques en ligne et des établissements financiers traditionnels. Cette étude montre que les cyberbanques défient toute concurrence avec leurs prix trois fois moins élevés que ceux pratiqués par les entreprises de réseau. Ce sondage montre que l’écart des tarifs des entreprises virtuelles et ceux des enseignes physiques est très important. Pour les petits clients n’utilisant les services de sa banque que de façon sporadique, la différence de coût pour les deux opérateurs est évaluée entre 40,81 euros/mois et 92,40 euros/mois.

CLCV note par ailleurs que le gros avantage des banques 100 % sur Internet est de pouvoir proposer régulièrement des offres promotionnelles. Les auteurs de cette étude affirment que les prix de ces entreprises virtuelles devraient continuer à baisser. Les usagers moyens économisent jusqu’à 300 euros sur leur compte parce que l’écart de tarifs entre les banques classiques et les entreprises virtuelles peut s’élever jusqu’à 122 %. En effet, si ING Direct facture son client à 2,70 euros, CIC prélève tous les mois 261,58 euros sur le compte de son client.

Les cyberbanques ont encore de la marge

Le principal atout des cyberbanques c’est leur politique marketing basée sur le prix. Ces entreprises virtuelles peuvent même proposer leurs services gratuitement. Ces banques sur Internet, à la différence des établissements classiques, gèrent leurs activités avec un minimum de coût. L’inexistence d’un bureau physique permet déjà au banquier en ligne de baisser ses coûts. Agathe Buret, une cadre au sein de BNP Paribas assure que les tarifs les banques classiques font tout pour proposer des prix justes à leurs clients.

Les banques sur Internet resteront donc les moins chères du marché, mais ce privilège a un coût. Les conditions d’accès aux services de ces entreprises sont plus contraignantes. Le client doit satisfaire des critères financiers comme un niveau de revenus ou d’épargne conséquent. À défaut, le cyberclient doit déposer un certain montant sur son compte en ligne. Toutes ces exigences font que les entreprises financières virtuelles restent inaccessibles au plus grand nombre.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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