Les métallos radiés de la CGPME

En raison d’un litige sur la représentativité, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) a suspendu le paiement de sa cotisation annuelle à la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises). Sa radiation a été décidée dans la foulée.

La guerre est ouverte dans les rangs de la CGPME, une organisation patronale qui se pose comme la représentante des petites et moyennes entreprises, tous secteurs confondus (industrie, commerce, services et artisanat).

Représentation modifiée ?

L’un de ses plus importantes composantes, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), a décidé de suspendre sa cotisation annuelle, soit 150 000 euros, pour protester contre un projet de modification des règles de représentativité au sein de la Confédération.

Pour faire clair, la CGPME souhaite organiser des élections, alors que l’UIMM souhaite conserver les modalités actuelles basées sur le nombre de cotisations (la part de l’UIMM représenterait 10% de la trésorerie de la Confédération).

Le Medef veut rapprocher les organisations patronales

Dès l’annonce de la « sécession » de l’UIMM, la CGPME a riposté en la radiant purement et simplement de l’organisation : « Nous pouvons très bien nous passer d’eux, sachant que nous avons enregistré l’arrivée de nombreux nouveaux adhérents parmi lesquels l’hospitalisation privée, le cartonnage, la bijouterie, la plasturgie » a expliqué un cadre de la Confédération patronale. « La CGPME continuera bel et bien à représenter l’industrie tricolore, n’en déplaise à l’UIMM et au Medef » a-t-il ajouté.

Car il s’agit bien d’une « fronde » menée de front par l’UIMM et le Medef. Il y a quelques jours Laurence Parisot avait plaidé pour un rapprochement entre les organisations patronales les plus importantes.

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