Pôle Emploi annonce 9.000 nouveaux projets de recrutement en 2014

Après avoir étudié les besoins des entreprises françaises en main-d’œuvre, Pôle Emploi publie une nouvelle enquête sur les BMO (besoins de main-d’œuvre), depuis janvier 2014 jusqu’à présent. Après avoir comparé les statistiques de cette année avec les statistiques de l’année précédente, Pôle Emploi constate un redressement de la situation économique.

L’étude publiée en avril 2014 par Pôle Emploi nous révèle des résultats positifs sur le marché de l’emploi pour le début 2014. Au total, 1.700.000 projets de recrutements en 2014, soit une hausse de 5,4 % par rapport à la même période l’année précédente.

Qui sont les recruteurs ?

Selon l’enquête BMO, 450.700 entreprises ont l’intention de recruter, soit 9.000 de plus par rapport à l’année précédente. Parmi ces entreprises, on observe une majorité des structures de plus de 50 salariés. A l’opposé, les très petites structures privilégient la main-d’œuvre saisonnière. Pour résumer, la situation est encourageante dans les PME et grands groupes et notamment pour les sociétés de plus de 100 salariés.

Quels sont les secteurs porteurs ?

Selon l’enquête BMO, 64 % des projets d’embauche concernent 4 secteurs : l’hôtellerie et la restauration, les services scientifiques, la santé et les services à la personne. On peut constater également des statistiques positives dans le domaine des services aux entreprises, notamment dans les services de sécurité et de nettoyage. Parmi les secteurs où l’on recrute peu, on peut énumérer l’automobile (vente et réparation), les services financiers et d’assurance et l’immobilier.

Quels sont les métiers d’avenir ?

Si l’on regarde les statistiques sur les perspectives des métiers, les chiffres sont encourageants pour les artistes, les caissiers, les postes administratifs et les agents d’accueil. Les métiers artistiques à eux-seuls ont enregistré plus de 33.000 embauches. En ce qui concerne les services à la personne, le taux d’embauche augmente pour les aides à domicile, les auxiliaires de puériculture et les aides-soignants.

A l’opposé, parmi les métiers en difficulté, on peut observer les salariés dans le domaine de la construction ou de la cuisine. Dans les entreprises, on constate un taux d’insertion faible pour les ingénieurs et les chargés d’études R&D en informatique ayant le statut de cadres.