François Asselin, nouvelle tête de la CGPME

Ce chef d’entreprise de 50 ans, seul candidat à la succession de Jean-François Roubaud, sera élu ce soir président de la CGPME.

Asselin est un nom connu en région Poitou Charentes, surtout en Deux-Sèvres du côté de Niort et de Thouars. C’est une PME de 140 salariés qui s’est taillée une réputation dans l’art de la menuiserie et la restauration des monuments historiques. Son rayonnement dépasse largement le Poitou, puisque qu’Asselin a signé les fenêtres de la galerie des Glaces à Versailles, le toit du château de Chinon en Touraine et a même reconstruit la frégate L’Hermione, vieille de 300 ans, dans l’arsenal de Rochefort.

Baisse de la fiscalité

Au début des années 1990, François Asselin a repris les rênes de l’entreprise fondée par son père. Parallèlement, ce jeune entrepreneur gravissait les échelons de la Fédération Française du Bâtiment et de la CGPME (il préside encore la fédération des Deux-Sèvres) qui représente environ 1,5 million de petites et moyennes entreprises, véritable moteur de l’emploi en France. C’est lui qui va succéder à Jean-François Roubaud (70 ans) à la tête du syndicat patronal dont il deviendra le 6ème président depuis sa création en 1944. Un temps pressentie pour remplacer Jean-François Roubaud, la vice-présidente de la CGPME Geneviève Roy s’est ralliée à la candidature de François Asselin. Comme son prédécesseur, il souhaite peser dans le débat sur la simplification du code du Travail et la baisse des charges sociales qui pénalisent, selon lui, les petites entreprises. L’objectif reste également d’augmenter le nombre de cotisants à la CGPME afin de permettre au syndicat d’assoir sa représentativité dans les petites et moyennes structures, face au Medef.

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