Ce professionnel assure le suivi des coûts d’un projet immobilier et veille son équilibre financier tout au long du chantier, que ce soit pour la réalisation de logements collectifs ou individuels, de bureaux ou d’équipements publics. C’est un métier très ancien que celui d’économiste de la construction, même si sa dénomination n’a cessé d’évolué au fil des siècles, voire des millénaires. Sans doute que l’Egypte ancienne avait les siens pour mener à bien l’érection de ses gigantesques pyramides. En France, avant la Révolution, on parle de « toiseur » et même du statut honorifique de « toiseur du Roy ». Après 1789, l’harmonisation du système de mesure sur l’ensemble du territoire national amène ces spécialistes du Bâtiment à changer de titre : au XIXème siècle, on les appelle des « métreurs-vérificateurs ». En 1973, un décret gouvernemental consacre le terme de « technicien de de la construction ». Ce qualificatif devient par la suite « économiste de la construction », appellation qui s’est généralisée depuis 1992. Un rôle-clé pour la maîtrise des coûts immobiliers Quel est son rôle ? Il n’est pas un trésorier, encore moins un inspecteur des travaux finis. Au contraire, sa mission le conduit à intervenir dès la phase de conception d’un bâtiment, jusqu’à sa livraison au client final.  On pourrait plutôt le définir comme un comptable, doté d’un droit de regard, voire de contrôle, sur le respect du cahier des charges financier établi en amont d’un projet immobilier. Projet dont il doit en définitive évaluer le prix de revient total. Avant la mise en œuvre du programme, il se charge d’en estimer la faisabilité et de procéder à un chiffrage global, en lien avec les architectes et les ingénieurs. Avant et pendant du chantier, l’économiste de la construction se charge, en s’appuyant sur des outils informatiques parfois très élaborés comme un logiciel graphique 3D, de quantifier le volume de béton utilisé, ou de réaliser un relevé des surfaces de la charpente ou des planchers. Ses compétences sont multiples et sa fonction éminemment stratégique alors même que l’empilement de nouvelles réglementation et normes techniques, édictées le plus souvent dans un objectif d’économies d’énergie, a durci au cours de ces dernières années l’environnement juridique des professionnels du bâtiment. Dans ce contexte, la maitrise des coûts est devenu un enjeu essentiel pour maintenir la compétitivité économique des projets. Où exerce un économiste de la construction ? Un économiste de la construction exerce parfois son métier en indépendant. Il lui arrive d’intégrer une cellule spécifique au sein d’une entreprise du BTP, d’un bureaux d’études ou d’un cabinet d’ingénieur. Certaines administrations d’Etat ou collectivités territoriales en emploient un, parfois plusieurs, à travers des contrats de droit privé, pour des missions spécifiques dans le domaine de l’urbanisme. Un économiste de la construction possède en effet de solides qualifications dans les matières économiques et comptables, mais aussi en droit de la construction : autant d’expertises qui conduisent les décideurs locaux à les solliciter pour les associer à la préparation et l’élaboration de leurs projets d’équipements publics. Ce professionnel est aussi parfois amené à réaliser des diagnostics

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Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreuses industries sont en manque de semi-conducteurs. L’automobile fait partie de ces secteurs qui connaissent une pénurie massive de ces composants ce qui implique d’importants retards de production de véhicules neufs. Pourtant, la voiture reste encore le moyen de transport privilégié par les Français. Alors, quelles sont les alternatives à l’achat d’un véhicule neuf aujourd’hui ? De nombreuses solutions sont possibles. La voiture, le mode de transport « favori » des Français À ce jour, et ce malgré la hausse des prix du carburant et l’incitation du gouvernement de se passer de véhicules notamment dans les centres-villes avec les nouvelles restrictions de circulation des véhicules polluants, 84% des Français ne se disent pas prêts à se passer de leur voiture de façon définitive. Dans les zones rurales, ce chiffre atteint même les 92%. Cela prouve le décalage existant entre la volonté des pouvoirs publics d’inciter les Français à se passer de leur voiture et la réalité des personnes vivant en dehors des grandes villes qui ne peuvent se passer d’une voiture pour continuer leurs activités quotidiennes. En effet, en province, la voiture est indispensable pour effectuer ses courses, pour se rendre à un rendez-vous médical ou pour emmener ses enfants au sport par exemple. La voiture reste donc le moyen de transport privilégié faute de solution alternative aussi performante. Les transports en commun sont bien moins développés en dehors des métropoles, c’est pourquoi 77% des personnes vivant en milieu rural utilisent leur voiture au moins une fois par semaine. Selon une étude menée par le ministère de l’Écologie, bien que d’un point de vue national l’usage de la voiture ait légèrement diminué depuis 2008, celle-ci reste cependant le mode de transport privilégié en France. D’ailleurs, d’après cette étude, l’usage de la voiture commence seulement à diminuer pour les agglomérations de plus de 20 000 habitants. Pour les habitants des grandes villes françaises comme Paris, il est démontré que prendre le métro ou le RER est plus rapide que d’utiliser sa voiture. Le secteur automobile en pénurie de semi-conducteurs pour fabriquer des véhicules neufs Le marché de l’automobile n’est donc pas prêt de décliner. Pourtant, la pénurie de semi-conducteurs entraîne des retards importants de livraison de véhicules neufs. Cette pénurie est notamment due aux restrictions sanitaires de 2020 puisque celles-ci ont entraîné une cessation des activités en Europe, en Chine et en Amérique du Nord. Lors de la réouverture des usines, la demande en semi-conducteurs a explosé. Les semi-conducteurs sont essentiels à la construction de composants de sous-systèmes de véhicules. Il peut aussi bien s’agir de capteurs, de systèmes d’info-divertissement, etc. En croissance annuelle de 7%, le marché des puces électroniques devrait doubler d’ici 2030. Un phénomène qui s’explique par plusieurs facteurs : le développement du travail à distance, la numérisation de la société et l’électrification de l’automobile et de l’industrie. De même, plus les voitures sont autonomes, plus le nombre de semi-conducteurs utilisés est important. Par exemple, une voiture autonome de niveau 4 exige

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Depuis l’annonce du gouvernement sur la mise en place du confinement dû aux circonstances sanitaires exceptionnelles, la consommation d’électricité a fortement baissé (de l’ordre de 20% en moyenne). Une baisse notamment, en raison d’un arrêt instantané d’une grande partie de l’activité économique. Une telle variation de la consommation d’électricité sur un laps de temps aussi court est inédite ! Quels sont les impacts de cette baisse sur la sécurité et l’équilibre du réseau électrique ? L’équilibre du réseau électrique L’équilibre du réseau électrique entre la production et la consommation est un élément essentiel sur le territoire national. L’électricité est un bien indispensable à l’économie française et sans elle, bon nombre de secteurs ne pourraient pas continuer leur activité. Pour assurer l’approvisionnement en électricité à tous les consommateurs finaux, le réseau doit alors être constamment équilibré. Le profil de la consommation pendant le confinement Désormais, depuis le début du confinement, la consommation électrique en semaine, ressemble plutôt à la consommation d’un jour férié en temps normal. Fait bien évidemment expliqué par un fort ralentissement de l’activité économique. En temps normal en France, on observe une pointe de consommation le matin et le soir. Le rythme de la consommation journalière n’est plus le même et la montée en charge du matin est beaucoup plus lente que d’habitude et génère plutôt une pointe à l’heure du déjeuner. Cela peut s’expliquer par une utilisation réduite des transports en commun, au non-démarrage de l’activité dans certaines sociétés qui fonctionnent normalement en 2X8, à une heure de réveil plus tardive… La pointe du soir, elle, est visible aux mêmes tranches horaires qu’habituellement, vers 19h-20h. Moins de marge sur le réseau électrique La baisse de la demande d’électricité a pour conséquence l’augmentation de l’offre de production des moyens non pilotables, comme par exemple les énergies renouvelables ou encore certaines tranches nucléaires ou à gaz momentanément non flexibles. Le cas où ces moyens de production dépassent la demande, les gestionnaires de réseau peuvent être amenés à stopper des centrales conventionnelles de natures flexibles et qui assurent l’équilibre de la production et de la consommation à court terme. En raison de la baisse de l’activité économique et notamment de l’activité industrielle, le réseau électrique se retrouve avec une capacité d’effacement inférieure à celle de d’habitude. Pour maintenir l’équilibre du réseau électrique, RTE peut activer des capacités d’effacement par l’intermédiaire des opérateurs d’effacement via différents mécanismes, comme par exemple le mécanisme d’ajustement et le mécanisme de capacité ; ou encore l’appel d’offres effacement. L’activité industrielle étant fortement réduite, la consommation électrique dans ce secteur est moindre, et la possibilité pour les sites de moduler leur consommation d’électricité se réduit donc également. Ce qu’il faut retenir Le confinement lié au covid-19 a pour conséquence une baisse significative de la consommation électrique et un changement des courbes de consommation. Il faut donc adapter les méthodes d’équilibrage du réseau électrique.

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Le packaging consiste à mettre en valeur un produit par le biais de son conditionnement et de son emballage. Ce dernier est un sujet sensible dans la gestion des déchets. Il est donc nécessaire de s’interroger sur le devenu des contenants qui protègent les produits mis sur le marché. Quels types d’emballages adoptés ? Comment les rendre communicateurs et comment les optimiser ? Quels types d’emballages adopter ? Les consommateurs, de plus en plus exigeants sur la nature des contenants, n’hésitent plus à rejoindre les gouvernements et les écologistes sur les questions de gestion des déchets au sein de l’environnement. C’est pourquoi les fabricants sont de plus en plus amenés à changer leurs approches de conception des emballages et à utiliser de nouvelles matières. La conception et l’utilisation des emballages biodégradables constituent la référence dans le domaine. Cependant, l’emballage plastique boite chocolat est très souple et convient à plusieurs utilisations. La prise en compte des nouvelles normes par les fabricants favorise d’une part l’adhésion d’une nouvelle clientèle et d’autre part, réduit la pollution. Plusieurs multinationales sont déjà à pieds d’œuvre pour séduire et communiquer sur leurs innovations dans le domaine du packaging. Comment rendre les emballages communicateurs ? De nos jours, pour rester concurrentiel sur le marché, il faut satisfaire les attentes de la clientèle et l’informer le mieux possible sur ce qu’elle achète. Le packaging classique ne répond pas toujours à ce besoin. Ainsi, les nouveaux procédés offrent plusieurs moyens permettant aux fabricants de renseigner les consommateurs sur les produits. On peut dorénavant connaître l’état de dégradation d’un objet métallique ou la situation physique d’un produit fragile à l’aide de son emballage. Ces nouvelles méthodes sont effectives grâce à l’incorporation des puces électroniques au packaging. Comment optimiser les emballages ? La simplification de plusieurs tâches aux clients ainsi que la volonté de leur faire gagner suffisamment de temps amènent plusieurs fabricants à innover dans le domaine du packaging. Ainsi, en dehors de l’intégration des puces aux emballages et à la personnalisation de ces derniers, il est possible d’utiliser plusieurs autres techniques pour rendre unique et attrayant les emballages. On peut citer entre autres : le GiftTag et les Led lumineuses. Ces dernières se distinguent systématiquement dans les magasins tandis que le GiftTag permet au client d’enregistrer des séquences vidéo sur l’emballage. L’innovation dans la conception des packagings permet d’étoffer les produits et de réduire la pollution.

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Depuis la dénonciation des agissements du gouvernement américain sur l’espionnage, le métier de lanceurs d’alerte a pris son envol. Aujourd’hui en France, ils sont nombreux à attirer l’attention sur différentes situations qu’ils jugent injustes et contraire à la loi, et ce, malgré les risques que cela incombe. Des sanctions venant de leurs employeurs Un lanceur d’alerte peut dénoncer des faits publics ou des agissements à l’intérieur d’une entreprise dans laquelle il travaille. Dans un cas comme dans l’autre, le législateur prévoit une protection juridique de lanceurs d’alertes. Pour les dénonciateurs au sein d’une entreprise, la protection vise surtout à préserver l’anonymat du lanceur d’alertes. Si son identité s’avère être révélée, il risque des représailles venant de ses employeurs, soit un retard, une diminution de paye, des sanctions disciplinaires ou encore des affectations. En outre, la loi prévoit des ripostes pour les lanceurs d’alertes qui seraient victimes d’une telle situation dans leur emploi. Ils peuvent traduire leur employeur en justice et obtenir notamment une compensation financière. Cependant, tout le monde ne peut pas être un lanceur d’alerte. Il faut non seulement attirer l’attention sur les problèmes et les actes de malveillances au sein de la société, mais il est également important de ne pas avoir aucun bénéfice personnel et direct quant à la délation. L’objectivité du lanceur d’alerte peut être remise en cause. Il ne profite pas dans ce cas d’une protection juridique. Afin de faire valoir leurs droits, les lanceurs d’alertes peuvent faire appel à un avocat. Leur représentant doit être un professionnel expérimenté dans la prise en charge de cas de délateur de ce type. Ce dernier propose une meilleure stratégie de défense et une prestation personnalisée selon le cas. Des accusations et des peines pénales et civiles Les lanceurs d’alertes risquent-ils des peines pénales et civiles quand ils dénoncent un fait public ? En effet, ce genre de dénonciateur peut aussi s’intéresser aux marchés publics, aux actes de gestion gouvernementale et aux agissements des grands noms de la politique du pays. Selon les règles de la protection juridique de lanceurs d’alertes, aucune peine pénale ou autre ne peut leur être affligée dans la mesure où la délation avait pour but l’intérêt général. Il faudra cependant apporter la preuve qu’aucun bénéfice personnel n’a été reçu par le dénonciateur pour avoir attiré l’attention sur les faits. Il importe toutefois de souligner que des poursuites peuvent être enclenchées et des enquêtes menées sur les dénonciations et les lanceurs d’alertes eux-mêmes. Il faut donc être sûr de ses sources avant de procéder, en publiant des annonces sur Internet ou en diffusant une vidéo. Il faut également en apporter la preuve. Si les informations s’avèrent inexactes, les lanceurs d’alertes peuvent tout de même être poursuivis et condamnés pour calomnies et diffamations. Selon la gravité des cas, la peine peut être une simple amende de quelques centaines de milliers d’euros ou des peines de prison. Pour les délateurs de faits publics, la protection juridique de lanceurs d’alertes ne garantit pas forcément l’anonymat. Et pour

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Les règles de la comptabilité évoluent très vite à mesure que la législation change et qu’une nouvelle norme chasse l’autre. Les chocs de simplification promis par les gouvernements successifs ne se sont guère fait sentir dans les bureaux de comptabilité. Soumis à d’incessantes évolutions législatives, l’exercice reste le noyau dur des missions administratives que les entreprises doivent remplir chaque jour. Pour se simplifier la tâche et s’éviter la charge financière d’une externalisation du service, les dirigeants ont recours à des logiciels informatiques qui dématérialisent la paperasse et raccourcissent les procédures. En permettant une gestion collaborative des ressources, des accès directs et une actualisation permanente des données, les technologies connectées ont encore introduit de nouvelles flexibilités dans les pratiques : c’est le cas de Fizen, solution de pilotage en ligne principalement déployée auprès des petites structures dépourvues d’un personnel suffisant pour assumer la lourdeur de ces tâches quotidiennes. Le produit, édité par la société d’expertise comptable ECL Direct, via sa filiale éponyme, cible en priorité les artisans, les commerçants, les entrepreneurs et les travailleurs des professions libérales. « Avec ce système automatisé, il n’y a aucune donné à saisir, aucune connaissance comptable à avoir et aucun rapprochement bancaire à faire » promet ECL Direct. Synchronisation réelle avec la banque La connexion à l’outil se fait depuis un ordinateur, un téléphone portable ou une tablette numérique. D’emblée, l’utilisateur accède à un tableau de bord qui fournit intuitivement une synthèse récapitulative des principaux indicateurs de l’entreprise. Un suivi du chiffre d’affaires est restitué sous la forme d’un graphique, de même qu’une estimation précise de la trésorerie disponible, le prévisionnel des dépenses à venir dans l’ordre croissant de leur importance, les ratios-clés, les factures en cours de règlement et le niveau des recettes et des dépenses. Ce baromètre évolue dans un environnement sécurisé et offre au dirigeant « une vision globale et de la situation financière de son entreprise » soulignent les concepteurs du programme. L’instantanéité du logiciel se révèle plus franchement encore dans son service de synchronisation qui le relie en temps réel avec un réseau partenaire de 230 banques. Grâce à cette fonctionnalité, les données comptables sont mises à jour en permanence à mesure que les opérations sont réalisées : virements, encaissement, décaissements, impôts…L’automatisation du processus permet ainsi à l’utilisateur d’accéder à sa plateforme Fizen comme s’il consultait en direct les relevés de sa banque en ligne.

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Toute création de société – EURL, SARL, SA, SAS, SASU, SNC… – nécessite d’accomplir quelques formalités obligatoires : rédaction des statuts, publicité légale, immatriculation. Viennent ensuite s’ajouter des frais annexes, propres à chaque activité. Autant de frais à prévoir pour définir le besoin de financement de votre projet.

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L’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) a déclaré que l’année 2014 fut la plus faible au sujet de la production de miel, qui a connu une chute de production de 50% à 80%. Après avoir consulté les apiculteurs adhérents pour réaliser le bilan de la récolte de miel de l’année précédente, l’UNAF demande au gouvernement de venir d’urgence en aide aux apiculteurs pour sauvegarder les abeilles.

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